SONET
Traducere din Alfred de MUSSET
Ce mult îmi place-al iernii fior! Miriştea plată,
Cînd vînătoru-o calcă, se-nfoaie! Şi-n cîmpie,
Cînd coţofana vine-n fîneaţa-nmiresmată
Şi flacăra-n căminul castelului re-nvie;
Ne cheamă-acum oraşul!- Ca-n vremea de-altădată,
Cînd revăzui bun-Luvrul şi bolta-i de vecie,
Parisu-n fum şi ceaţă, frumos ca-mpărăţie
(Ascult iar surugiii cu vocea-n vînt purtată).
Ce mult îmi place griul, toţi trecătorii, Sena,
Sub mii de felinare ce ard – superbă-i scena! –
Am să revăd iar iarna! – Şi, viaţa mea, pe tine!
Dar tu… ocheada-ţi lungă – Oh! – inima-mi supune;
Salut pereţii casei! – Căci cine-mi poate spune:
De ce inima voastră s-a-ndepărtat de mine?
1829
Savin BADEA
Sonnet : (Que j’aime le premier frisson d’hiver…)
Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s’éveille le foyer ;
C’est le temps de la ville. – Oh ! lorsque l’an dernier,
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J’entends encore au vent les postillons crier),
Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J’allais revoir l’hiver. – Et toi, ma vie, et toi !
Oh ! dans tes longs regards j’allais tremper mon âme
Je saluais tes murs. – Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre coeur sitôt avait changé pour moi ?
Je saluais tes murs. – Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre coeur sitôt avait changé pour moi ?
Alfred de MUSSET
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